TOUTE LA SAVEUR DES CARAÏBES DANS UN PAIN FRIT.

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Bokit : l’histoire du Bokit
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L’histoire du bokit est intéressante à connaître, surtout lorsque l’on est antillais. En effet, au-delà d’être une valeur sûre de l’identité antillaise. Le bokit, est le fruit d’un long voyage dans l’espace et dans le temps, mais aussi en matière sémantique. Ne vous êtes-vous jamais demandé d’où venait le terme bokit ? D’où provenait ce pain particulier qu’on ne retrouve nulle part ailleurs ?Retour sur l’histoire du bokit !
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Bokit : de la Nouvelle-Angleterre aux Antilles !
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A la Nouvelle-Angleterre, il y a des siècles les indiens shawnees faisaient cuir une galette de maïs sur une pierre chaude. A la rencontre avec les Européens, ces derniers remarquèrent que cette galette pouvait supporter de long voyage et rassasier un homme pour une longue journée. Ils y ajoutèrent alors de la farine de blé, pour en faire un pain qui rappelle le Pays. C’est ainsi qu’ils nommèrent ce qui allait devenir le Bokit : le journey cake ( le gâteau de la journée).
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Une autre version en rapport avec l’appellation du pain subsiste pourtant, à savoir que le nom donné par les indiens shawnees à ce qui allait devenir le « bokit » était le « jonikin ». Les européens déformèrent alors ce nom, pour l’appeler : journey cake.
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Comment est-on passé de journey cake à bokit ?
Bokit et Journey Cake
Journey cake > Bokit *** Par déformation linguistique tout simplement. En voyageant toujours plus vers le sud, les européens apportèrent avec eux la recette du journey cake (bokit) . Ainsi :
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en passant à la Louisiane, état du sud des Etats-unis qui ouvre vers la mer Caraïbes, le « Journey cake » devient le « Johnny cake ».
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en arrivant à hispaniola, actuel Haïti et République dominicaine , il devient le « Donnkit », nom créolisé de Johnny cake. « Donnkit » est d’ailleurs le nom encore utilisé en Haïti pour nommer ce pain.
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à la Guadeloupe « bokit ».
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à la Barbade et en Dominique « Djoncake ».
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Bokit, une recette un peu différente
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Le Bokit Guadeloupéen tient sa particularité du fait qu’il ait été modifié par les esclaves eux-mêmes. Pour prévenir une faim qui ne manquerait pas à se présenter, ceux-ci trouvèrent une façon de faire ce pain, qui plus qu’un autre, rassasierait son homme avec les moyens du bord.
Ainsi le bokit typiquement guadeloupéen s’est développé vers la moitié du 19ème siècle. Le bokit est alors cuit dans une casserole d’huile chaude appelée « pain chaudière », dû à la vapeur s’en échappant.
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